Avec «Chauds Latins», le Musée romain de Lausanne-Vidy lève le voile sur la sexualité des anciens.
Mœurs. Les Latins étaient-ils de chauds lapins? Le Musée romain répondra à cette question impudique dès samedi, et jusqu’au 26 octobre, dans une exposition qui fera la nique aux clichés antiques. Amulettes phalliques, satyres, chiens en forme de verge – autant de découvertes faites en Suisse romande – pourraient faire penser qu’on ne devait pas s’y ennuyer. Pourtant, les pendentifs en forme de vit n’étaient pas érotiques mais avaient pour fonction de distraire l’attention du mauvais œil. Les enfants en portaient. De plus, cette société ne laissait guère de liberté sexuelle aux femmes. Et, si aucune différence n’était faite entre relations hétéro et homosexuelles, un homme libre ne pouvait pratiquer qu’une sexualité active avec un éphèbe. La sexualité orale, elle, était infamante… Sans transition, précisons que l’exposition est visible en famille. Des commentaires, sous clé, sont réservés aux adultes. Et Frédéric Recrosio prête sa voix à la lecture de textes anciens. Que demande le peuple?
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