Cinq ans après La fille du RER, André Téchiné s’inspire de nouveau d’un fait divers. En l’occurrence de l’affaire Le Roux, qui avait fait grand bruit dans la France de la fin des années 70 et qui a connu un ultime rebondissement en avril dernier, à quelques semaines de la présentation du film à Cannes. L’homme qu’on aimait trop que cite le titre, c’est Maurice Agnelet. Personnage trouble qui n’a pas de problème à délaisser sa famille et à multiplier les maîtresses, il est l’avocat de Renée Le Roux, propriétaire du Palais de la Méditerranée, à Nice. Un casino qui est surtout un gouffre financier.
De retour en France après un long séjour africain et un mariage raté, Agnès Le Roux souhaite ouvrir une librairie et demande à sa mère une avance sur héritage. Celle-ci la lui refuse. La guerre est déclarée, et c’est l’ambitieux Agnelet, dont la jeune femme s’est éprise, qui va servir d’intermédiaire tout en tentant de tirer profit de la situation.