Pour sa deuxième année, la scène la plus intime du festival améliore quelques défauts de jeunesse et poursuit sa mission: explorer et rendre grâce.
Carton plein. Tel fut le résumé du premier et formidable été du Club du Montreux Jazz Festival, l’an dernier. Pas d’échauffement, pas la moindre hésitation du côté du public, qui a vite saisi que se passait là quelque chose d’inédit et rare. Ecouter des légendes dans le cadre intimiste d’une petite salle à l’ancienne. Cette année, Ayo, Lee Ritenour, John Scofield, Buika, Keb Mo, Dave Holland, Mulatu Astatke par exemple: les applaudir ainsi, presque à les toucher, au milieu de 300 privilégiés, demeure miraculeux. C’est rendre grâce et hommage fort à leur incroyable talent que de pouvoir le vivre.
Le Club du MJF a montré aussi quelques limites, qui lui ont valu d’utiles remarques des spectateurs: une certaine étroitesse, un plafond bas. Mais cette deuxième édition voit la largeur de l’endroit légèrement augmenter, avec plus de tables devant la scène, et moins de rangs de chaises derrière. Pour ceux qui sont assis au fond, c’est une nette amélioration.
Cette troisième scène montreusienne est ainsi déjà devenue un classique, et L’Hebdo est fier d’y contribuer. D’expérience, elle est passée d’un coup au statut des lieux incontournables. La programmation signée encore une fois Michaela Maiterth fait coexister géants et perles à découvrir. Courez écouter Benjamin Clementine, laissez-vous envoûter par la voix de Mélanie De Biasio: vous pourrez dire que vous les avez entendu au Club, en explorateur, juste avant qu’ils ne deviennent les secrets les mieux partagés du monde de la musique.
SOMMAIRE :
Vendredi 4
Samedi 5
Dimanche 6
Lundi 7
Mardi 8
Mercredi 9
Jeudi 10
Vendredi 11
Samedi 12
Dimanche 13
Lundi 14
Mardi 15
Mercredi 16
Jeudi 17
Vendredi 18
Samedi 19