EVERLAST
Le rap mène à tout, à condition d’en sortir
Lorsqu’en 1992 Everlast enflammait les dance-floors avec «Jump Around», personne ne se doutait qu’un «songwriter» sommeillait en lui.
Rappeur un jour, rappeur toujours. Un adage qui ne vaut pas pour Erik Francis Schrody, Everlast de son nom de scène. Lorsqu’au début des années 90 il s’associe à DJ Lethal et Danny Boy pour former House of Pain, le groupe devient, aux côtés des Beastie Boys et de Cypress Hill, l’un des rares collectifs blancs à cartonner. En 1992, le single Jump Around fracasse tout sur son passage et s’impose comme un inoxydable hymne générationnel. En l’écoutant bien, on pouvait y déceler la preuve d’une large culture musicale: les trompettes qui ouvrent le morceau sont empruntées à Harlem Shuffle, standard soul enregistré en 1963 par le duo Bob & Earl. House of Pain se sépare finalement en 1996. Deux ans plus tard, Everlast publie un deuxième album solo, huit ans après un premier essai estampillé hip-hop. Surprise, Whitey Ford Sings the Blues contient deux ballades folk, What It’s Like et Ends, qui le font connaître d’un nouveau public. Et le rappeur devint songwriter, un pied dans le folk, l’autre dans le blues. Sur son dernier album, le New-Yorkais a choisi de revisiter en acoustique une partie de son répertoire, dont l’emblématique Jump Around. Ce gars-là a du talent.
«The Life Acoustic». Martyr Inc./EMI.
SOMMAIRE :
Vendredi 4
Samedi 5
Dimanche 6
Lundi 7
Mardi 8
Mercredi 9
Jeudi 10
Vendredi 11
Samedi 12
Dimanche 13
Lundi 14
Mardi 15
Mercredi 16
Jeudi 17
Vendredi 18
Samedi 19