C’est la rentrée. Et avec elle, l’obligation de se lever aux aurores, de respecter un horaire, de planifier rendez-vous, réunions et séances. Alors, bien sûr, l’électronique peut aider. Agenda, alarmes et rappels sur son mobile, sa radio, son ordinateur ou sa tablette tactile: en musique, en message ou en sonnerie, etc. Le choix est vaste. Les horlogers pourtant n’ont pas attendu l’avènement de ces technologies pour offrir leurs propres solutions. On considère même que, avec les «réveils monastiques» du XIIe siècle, la fonction «alarme» serait l’une des plus anciennes complications de l’histoire horlogère. Mais c’est surtout dans les années 50 et 60 que ces petits bijoux d’inventivité ont connu leurs heures de gloire, de compétition et de progrès, les deux plus notoires étant, en 1956, le passage en mode automatique (Jaeger-LeCoultre Mémovox Automatic) et, en 1961, celui d’une véritable étanchéité (Vulcain Cricket Nautical). Très vite, concurrencées par l’essor du quartz, ce n’est que depuis la fin des années 80 que les montres réveils sont peu à peu revenues sur le devant de la scène grâce notamment à quelques maisons comme Revue Thommen, Oris ou Jaeger-LeCoultre, suivies dans les décennies 90 et 2000 par, entre autres, Ulysse Nardin, Eterna, Fortis, Girard-Perregaux,
Breguet, Zenith, Blancpain, Victorinox et, telle un phœnix, Vulcain. Fondée en 1858, reprise en 2009 par le saoudien Centum Prata, la marque a même fait de son mythique mouvement Cricket le credo identitaire et emblématique de son come-back. A remontage manuel et, depuis 2008 en version automatique, déclinées en versions luxe, citadine, sportive, de plongée ou vintage, telle sa toute récente Nautical Seventies Trophy Edition, les Vulcain Cricket font ainsi partie des incontournables des fans des montres réveils.