Les tubes "Radio Ga Ga" ou "We Are the Champions", qui ont fait de Queen l'un des groupes pop/rock les plus mythiques de la planète, ont enflammé le Hallenstadion de Zurich. Les membres fondateurs de Queen, Brian May et Roger Taylor, jouaient aux côtés du chanteur américain Adam Lambert.
"Another One Bits the Dust", "We Will Rock You", "Bohemian Rhapsody", la liste sans fin des tubes du groupe britannique, au sommet des charts il y a entre 30 et 40 ans, ont envoûté le public amassé dans l'enceinte zurichoise dès les premières mesures.
Avec le guitariste Brian May, 67 ans, et le batteur Roger Taylor, 65 ans, la moitié du groupe d'origine étaient sous les projecteurs. Le bassiste John Deacon n'évolue plus sur scène depuis la fin des années 1990. Et Adam Lambert remplaçait au micro Freddie Mercury, décédé en 1991, à l'âge de 45 ans.
Les fans ont cependant pu admirer de temps à autre le leader de l'époque sur des écrans et l'entendre dans de courts extraits enregistrés il y a des décennies.
Rude tâche en effet pour le nouveau chanteur de Queen, 33 ans, que celle de combler au mieux le vide laissé par un monument tel que Freddie Mercury. Adam Lambert, qui l'a lui-même concédé, relève pourtant le défi avec charme et talent, au cours de cette tournée mondiale du mythique groupe de pop/rock.
L'Américain a une voix puissante, sait se mouvoir sur scène et gagner les faveurs du public. Il ne s'est pas hissé pour rien il y a quelques années à la deuxième place du fameux show télévisé "American Idol". Le jeune homme a également connu plusieurs succès dans sa carrière solo aux Etats-Unis.
Brian May était visiblement ému par l'accueil bienveillant du public de "crazy Zurich". Il a remercié les fans pour leur fidélité, les saluant non seulement en anglais, mais aussi en allemand, français et italien.
En l'absence de Freddie Mercury, un inévitable manque se fait d'abord ressentir en écoutant les chansons de Queen. Il faut un certain temps pour s'habituer à la nouvelle texture du groupe. Mais ceux qui se laissent séduire peuvent alors croquer à pleines dents ses immortels tubes, non sans une bonne dose de nostalgie.