Dessiné par Herzog & de Meuron, l’institution ouvrira en 2017 à Hong Kong. On lui reproche la présence d’œuvres offertes par le collectionneur Uli Sigg.
Art contemporain. Le musée d’art contemporain M+ ouvrira ses portes à Hong Kong en 2017. Son architecture en forme de T inversé, conçue par les Bâlois Herzog & de Meuron, est tour à tour critiquée pour son simplisme ou louée pour son utilisation intelligente du sous-sol du musée, une ancienne gare ferroviaire. Comme le note le Journal des arts, la future institution suscite aussi le mécontentement local en raison de la présence en son sein des 1500 œuvres d’art contemporain chinois données par le collectionneur lucernois Uli Sigg.
Ce fonds contiendrait trop d’œuvres critiques envers le gouvernement chinois (comme celles de l’artiste Ai Weiwei). Et il aurait coûté trop cher pour le budget du musée, le collectionneur ayant aussi vendu au M+ 47 de ses œuvres pour l’équivalent de 20 millions de francs. De plus, des responsables du musée prêteraient le flanc à de possibles conflits d’intérêts. Comme Magnus Renfrew, membre du conseil du centre d’exposition du musée M+, mais aussi directeur de la foire Art Basel Asia.