Nyon. La fille du pilote de «Solar Impulse 2», cofondatrice du bistrot Ta Cave à Lausanne, aime scruter l’horizon de sa jeunesse.
Au pied de l’imposante façade blanche du château de Nyon, une grande esplanade connue du bouche à oreille domine un panorama exceptionnel. «Il y a toujours quelques habitués qui viennent s’y asseoir sur les bancs assez rustiques, avec un panier apéro, ou des couples qui posent pour leur photo de mariage», lance Elâ Borschberg, qui a grandi dans le coin.
Ce qu’elle aime surtout, c’est la vue, qu’elle peut décrire les yeux fermés. «Au premier plan, la vieille ville de Rive avec ses terrasses privées sur les toits. A droite, on voit des jardins potagers de la commune remis au goût du jour, puis le Musée du Léman, juste devant le port de Nyon. Comme le débarcadère n’est pas loin, les bateaux de la CGN passent tout près. A gauche, on distingue Prangins et la plage de Promenthoux. Et si on lève les yeux, c’est le Mont-Blanc et les Alpes», détaille la fille d’André Borschberg, qui vient de lancer une agence de communication numérique destinée aux restaurateurs à Echandens, tout en restant impliquée dans le bistrot Ta Cave.
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