Google s'est associé lundi à cinq orchestres classiques, dont le New York Philharmonic et le London Symphony Orchestra, afin d'élargir son offre de musique à la demande. Le géant américain d'Internet n'exclut pas de convaincre d'autres formations.
Surnommée Classical Live, cette initiative proposera des enregistrements exclusifs de prestigieux orchestres sur le service de musique en streaming, Google Play. Les autres orchestres qui ont pris part à ce projet sont le Boston Symphony Orchestra, le Cleveland Orchestra, et le Royal Concertgebouw Orchestra d'Amsterdam.
Alors que le streaming consiste normalement à s'abonner pour accéder à des contenus musicaux illimités, Classical Live proposera de vendre ces enregistrements pour 4,99 dollars, qui pourront être écoutés en streaming (flux) ou téléchargés.
La musique classique est accessible sur toutes les plates-formes de streaming, y compris celle du leader suédois Spotify, mais Classical Live est la première initiative concertée pour cibler ce public.
Les amoureux de musique classique sont moins nombreux et plus âgés que les fans de musique pop, mais ils sont aussi plus riches. De leur côté les orchestres espèrent attirer des spectateurs plus jeunes et plus nombreux.
Classical Live mise sur "un public plus large et grandissant d'auditeurs classiques, ce qui est exactement synonyme de nos ambitions, rendre la musique accessible à un public le plus large possible", a expliqué Kathryn McDowell, directrice générale du London Symphony Orchestra.
Les ventes de musique sur Internet ont atteint l'an dernier, pour la première fois, le même niveau que les ventes d'albums physiques. Les ventes en streaming ont même grimpé de 39%, selon la fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI).