Les dinosaures du film culte de science fiction "Jurassic Park" reviennent, cette fois génétiquement modifiés et terrifiants comme jamais, plus de dix ans après le dernier opus. En vedette, le Français Omar Sy et l'Américain Chris Pratt.
L'histoire se passe de nouveau dans une île-parc d'attraction de dinosaures. Pour doper la fréquentation, des scientifiques concoctent en laboratoire un nouvel hybride particulièrement colossal. Intelligent. Et létal.
Lorsque ce monstre s'échappe de son enceinte de sécurité, les choses tournent vite très mal et l'île se retrouve à feu et à sang. Le film au budget estimé entre 150 et 180 millions de dollars sort mercredi en France et vendredi aux Etats-Unis.
Une suite est déjà en développement. "Jurassic World" est co-produit par Steven Spielberg, qui avait réalisé les deux premiers films de la série.
Outre Chris Pratt en dompteur de tyrannosaures et Bryce Dallas Howard en directrice marketing du parc zélée, le casting obéit au nouveau mot d'ordre des grosses productions de studios qui visent une audience mondiale, et notamment asiatique: la multi-éthnicité.
"'Jurassic Park' n'était pas pas un film américain destiné à un public américain. C'est un film qui appartient au monde entier, d'où ce casting international où l'on retrouve des acteurs comme" Omar Sy, l'américain Vincent D'Onofrio, l'américain d'origine chinoise B.D Wong et la star indienne Irfan Khan, a expliqué le réalisateur Colin Trevorrow lors d'une conférence de presse.
Les fans de brontosaures en auront pour leur argent: les animations sont particulièrement efficaces, avec des prédateurs volants, des monstres marins et des machines à tuer galopantes, et même des hologrammes.
"On a utilisé diverses techniques et notamment les animatroniques pour les scènes où l'on voulait être très près de l'animal, le toucher", précise Colin Trevorrow. L'animatronique crée des robots avec une peau en latex, ce qui permet de leur donner une apparence vivante et des mouvements qui sont calculés par ordinateurs et peuvent être télécommandés.
Ce pur divertissement "n'est pas un film à message". Mais s'il y en a un, c'est "sur notre avidité et notre désir de faire des bénéfices"à tout prix, incarné par cet "Indominus Rex" redoutable: une création hybride, une altération de la nature qui échappe à l'homme.
Pour le réalisateur, cette dérive est aussi symbolisée par Claire, la jeune directrice marketing. Elle a tant intégré les dogmes de l'entreprise qu'elle néglige et risque la vie de ses deux neveux venus lui rendre visite pour la première fois depuis sept ans.
Omar Sy incarne un éleveur de dinosaures français empreint de bon sens face à un homme d'affaires arrogant et à l'ambition dévastatrice. Le héros d'"Intouchables" (2011), qui vit à Los Angeles, ajoute ici un nouveau titre majeur à son CV hollywoodien.
"Je n'ai pas eu besoin de forcer mon accent puisque Colin (Trevorrow) a écrit ce rôle pour moi. Mon personnage a donc très logiquement un accent français", a-t-il raconté.
Parallèlement à sa carrière française, le comédien sera cet automne à l'affiche d'"Adam Jones" avec Bradley Cooper. Il tourne actuellement "Inferno", de Ron Howard, avec Tom Hanks, Felicity Jones et Irfan Khan.
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