Le chanteur de R&B Robin Thicke a pris les devants en demandant vendredi à la justice américaine de verrouiller le copyright de son titre "Blurred Lines" et d'en certifier l'originalité. Il fait l'objet d'accusations de plagiat pour ce tube.
Le chanteur et ses collaborateurs sur le titre, les rappeurs Pharrell Williams et T.I., ont déposé leur requête devant une cour fédérale à Los Angeles, avant même de faire l'objet de poursuites.
La famille du chanteur Marvin Gaye a en effet menacé de traîner Robin Thicke devant les tribunaux, observant que "Blurred Lines" ressemblait beaucoup au titre de Gaye "Got to Give It Up", sorti en 1977.
Bridgeport Music Inc., qui possède les droits du groupe Funkadelic, menaçait lui aussi de poursuites, accusant Robin Thicke d'avoir pillé la chanson "Sexy Ways", composée par le groupe américain en 1974.
Soutien de George Clinton
Selon la plainte du trio de "Blurred Lines", "il n'y a aucune autre similarité entre les compositions (...) que des éléments musicaux ordinaires. (Les auteurs de la requête) ont écrit un tube et l'ont fait sans copier la musique de quiconque".
"Offrir des réminiscences d'un 'son' ne constitue pas une violation de copyright", affirment leurs avocats. "L'idée, en créant 'Blurred Lines', était d'évoquer une époque. La vérité, c'est que ces chansons sont radicalement différentes".
Robin Thicke a d'ailleurs reçu le soutien du leader du groupe Funkadelic, George Clinton. "Il n'y a aucun extrait de 'Sexy Ways' dans 'Blurred Lines' de Robin Thicke... Nous apportons notre soutien à Robin Thicke et Pharrell!", écrit-il sur son compte Twitter.