Pharrell Williams monte ce soir sur la scène de l'auditorium Stravinski au Montreux Jazz Festival. Un concert dont les billets se sont arrachés en quelques minutes. Rien de surprenant tant l'artiste est une véritable machine à tubes.
Il y a les titres récents, sans doute les plus connus. "Happy", et ses centaines de versions locales aux quatre coins de la planète. "Get Lucky", un hit aux consonances disco-funk réalisées avec le duo casqué français Daft Punk. Ou encore le provocateur "Blurred Lines" avec Robin Thicke et T.I., censuré par certains sites car jugé "trop sexy" ou "sexiste", c'est selon.
Mais la carrière musicale de Pharrell Williams, que d'aucuns appellent tout simplement Pharrell, remonte à bien plus loin. Né en 1973, l'auteur-compositeur-interprète et homme d'affaires américain a fait ses premiers pas dans le milieu durant les années 90. Il forme avec l'un de ses amis d'enfance, Chad Hugo, le groupe "The Neptunes" et se lance dans la production. Un pari gagnant.
La star pop Britney Spears et le tube "I'm a slave 4 you" en 2001, c'est eux. Justin Timberlake et son "Rock your body", c'est eux. Leur son croisera aussi le chemin de Jay-Z, Sean Combs, Kelis ou encore Shakira.
A côté de la production, l'homme aux chapeaux pousse également la chansonnette. En témoignent ses collaborations avec le rappeur Snoop Dogg sur "Beautiful" en 2003, ou l'année suivante avec "Drop it like it's hot" et qui ont rendu son visage enfantin encore plus célèbre.
Chanteur, et batteur, il l'est aussi au sein de son groupe N.E.R.D. (No One Ever Really Dies) dont la venue en 2008 à Montreux n'était pas passée inaperçue. Les critiques avaient alors qualifié le concert de véritable "ouragan", soulignant le "magnétisme" de Pharrell et sa générosité sur scène. A voir s'il renouvellera ce succès ce lundi soir.