Mardi soir, 19 h, Joël Dicker était à New York, librairie Barnes and Nobles, 2289 Broadway, pour le lancement de The Truth about the Harry Quebert Affair publié par Penguin. L’écrivain genevois de 29 ans est en train de réussir son pari fou: après la sortie de La vérité sur l’affaire Harry Quebert dans une trentaine de pays, où il est devenu un best-seller quasi à chaque coup, restait un gros morceau. La traduction anglaise, l’Angleterre, où le Genevois vient de passer une folle semaine de tournée, et, partant, l’Amérique. Bingo. L’Angleterre, où le livre est vendu par l’éditeur MacLehose Press comme «le produit d’exportation suisse le plus cool depuis Roger Federer», a craqué et les critiques adoubent le roman.
The Independent évoque un «page-turner divertissant qui remplira le vide laissé par Stieg Larsson chez les lecteurs et sera un des succès d’été garantis». Il relève que «malgré la nationalité de l’auteur, le livre est un polar à l’américaine (…) raconté d’une plume experte (…) malgré quelques moments à la Coelho sur l’amour». The Telegraph juge «très convaincante» la description que fait Dicker du Maine, compare son atmosphère à Twin Peaks et estime que le livre pourrait bien être «le plus intelligent et effrayant de l’année». «Peu de livres étrangers font des vagues dans les pays anglophones. Celui-ci en fera!» A New York, Publishers Weekly parle d’une «histoire d’amitié, de gloire et de la fiction contre la réalité rapide et efficace». Presque deux ans après son apparition chez de Fallois et L’Age d’Homme, Harry Quebert est définitivement entré au panthéon de l’histoire suisse.
