Quantcast
Viewing all articles
Browse latest Browse all 4553

Le courrier des lecteurs

Jeudi, 15 Mai, 2014 - 05:45

Edito
«Voter pour l’armée, c’est dire non au Gripen», L’Hebdo N° 17

Bravo pour votre éditorial contre le Gripen, j’adhère totalement. Bravo également à Jacques Pilet pour sa chronique à ce sujet dans L’Hebdo N° 16. Merci de votre œil aiguisé! La question fondamentale ne porte pas sur la nature de ces avions, ni sur leur prix. Elle est la suivante: l’achat des Gripen s’inscrit-il dans un concept de défense pertinent et adapté à la Suisse? La réponse est non. Par conséquent, il faut voter non.

Xavier Dietlin, Romanel-sur-Lausanne


Vent de panique
Votation du 18 mai sur le salaire minimum

A l’approche de la votation sur le salaire minimum, un vent de panique souffle sur les représentants du grand patronat qui semblent prêts à tout pour défendre leurs privilèges… jusqu’à tenter de faire croire aux petits salariés qu’ils seraient perdants en cas d’acceptation! Quel joli tour de passe-passe. Pourtant, tout le monde devrait être d’accord avec l’idée qu’une personne qui travaille à plein temps doit pouvoir vivre décemment de son travail. Alors? Comment justifier un refus?

L’argument qui revient le plus souvent fait état des difficultés de certaines branches de l’économie (agriculture et petits commerces), qui ne pourraient pas se permettre de payer correctement leurs employés sous peine de faillite. En tant que petit patron, je sais que les difficultés des milieux économiques mentionnés sont réelles, mais la résolution de ces problèmes ne peut pas passer par l’exploitation des salariés. C’est un peu comme si un riche planteur du XIXe siècle, dans le sud des Etats-Unis, affirmait qu’il n’est pas opposé à l’abolition de l’esclavage, mais que s’il devait payer les gens qui travaillent dans ses plantations il ne pourrait pas s’en sortir! Un tel argument est bien sûr inadmissible et ne peut pas justifier le refus d’une rémunération minimum convenable pour tous.

Jean-Daniel Forestier, Villars-Sainte-Croix


Nécessaire transfert vers les transports publics
A propos de la votation cantonale genevoise sur la construction de parkings relais sur sol français

Genève est submergée par le trafic motorisé et vient de connaître trois pics de pollution aux particules fines en trois mois. Transférer une partie des automobilistes vers les transports publics est une nécessité absolue: les parkings relais sont donc indispensables, puisque notre arrière-pays est trop faiblement densifié pour être desservi efficacement par les bus. Le 18 mai, nous avons une occasion unique de financer des parkings qui nous coûteront jusqu’à dix fois moins cher que s’ils étaient construits sur territoire suisse. Les opposants au projet, qui opposent ces P+R aux autres investissements nécessaires à Genève (rénovation d’écoles, etc.) sont pourtant les mêmes qui soutiennent les cadeaux fiscaux qui ont fait perdre jusqu’à 1 milliard par an à notre collectivité depuis quinze ans!

Leur argument est absurde: si nous refusons de cofinancer ces P+R (à hauteur de 46%), nous devrons payer ces parkings entièrement nous-mêmes et ils nous coûteront bien plus cher, sans parler de la difficulté à trouver des terrains disponibles sur sol genevois. Bref, n’écoutons pas ceux qui veulent opposer les habitants de la région les uns aux autres et qui rêvent de construire des murs à la frontière. Il n’y a aucune raison valable de s’opposer à ces P+R. Autant le cœur que la raison (économique et environnementale) incitent à voter OUI!

Olivier de Marcellus, Genève


Précision

Dans l’interview consacrée à M. Vartan Sirmakes dans notre édition du 24 avril, nous indiquons qu’il est né à Constantinople. Il s’agit bien sûr d’Istanbul, renommée ainsi en 1930.

Réd.
 

 

Edition: 
Rubrique Print: 
Rubrique Une: 
Pagination: 
Pagination visible
Gratuit: 
Contenu récent: 
En home: 
no

Viewing all articles
Browse latest Browse all 4553

Trending Articles